Le NPCC a publié cette semaine la dernière édition du Productivity and Competitiveness Review (PCR). Le rapport présente un diagnostic de l'économie mauricienne basé sur une étude rigoureuse de différents indices et observations dans des domaines tels que les investissements, la santé, la capacité d'innovation ainsi que le développement humain entre autres.
Selon le rapport, l'économie mauricienne a continué de se développer à un rythme soutenu malgré l'environnement mondial difficile. Il observe également que le produit intérieur brut (PIB) a augmenté d'environ 3% en 2019. L’économie mauricienne a aussi eu très bonne performance dans divers indices internationaux et est souvent considérée comme un modèle dans la région africaine. La dernière édition du PCR souligne également que le monde d'aujourd'hui est très différent de ce qu'il était il y a quelques mois. La pandémie du coronavirus a déjà influencé les perspectives économiques mondiales à court et moyen terme et aurait potentiellement un impact socio-économique très important à Maurice.
“Nous nous trouvons actuellement au milieu de la crise sanitaire la plus importante depuis des générations avec l'épidémie du nouveau coronavirus. Le COVID-19 a balayé l'économie mondiale d'une manière sans précédent. Maurice n'a pas été épargnée. Bien qu'il soit peu probable que la situation socio-économique de l'île Maurice reste la même à l'avenir, l'accélération de la productivité devrait rester l'une de nos principales priorités pendant cette période de test”, déclare le directeur exécutif du NPCC, M. Ashit Gungah dans son avant-propos.
Le PCR est un rapport périodique du NPCC qui mesure le pouls de l'économie mauricienne en observant les tendances et les modèles de différents indices socio-économiques locaux et mondiaux. Outre un bilan de santé, le PCR sert également de guide aux chefs d'entreprise, aux observateurs du secteur, aux décideurs, aux investisseurs, au gouvernement, à la société civile et à toutes les parties prenantes dans leurs processus de prise de décision.
Le rapport peut être télécharger ici.